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Les séniors résident majoritairement seuls

En 2013, 10 millions de personnes résident seules, dont 57 % de femmes. Les français vivent de plus en plus seuls, 15 % de la population, contre 12 % en 1999 et 10 % en 1990. En parallèle la surface des logements n’a cessé de croitre depuis les années 1970.

Les seniors vivent majoritairement seuls, surtout les femmes. En 2013, 38 % des personnes âgées de 75 ans ou plus résident seules : 21 % des hommes sont dans ce cas, contre 48 % des femmes, soit une française de plus de 75 ans sur deux. En 2050, nous seront environ 74 millions d’habitants en France. 20 millions auront plus de 65 ans. Les seniors représenteront une part de plus en plus importante de la population française.

Evolution des seniors dans la population

Toutes les régions, à l’exception de la Guadeloupe et de la Martinique, verraient leur population croître, en moyenne de 0,3 % par an. Dans l’ouest et le sud du pays (Corse, Occitanie, Pays de la Loire et Auvergne-Rhône-Alpes), l’augmentation serait plus prononcée. À l’inverse, la Normandie et le Grand-Est progresseraient plus faiblement. Ainsi, en 2050, la Bretagne pourrait devenir plus peuplée que la Normandie et l’Occitanie compterait plus d’habitants que les Hauts-de-France. Les deux régions les plus peuplées, l’Ile-de-France et l’Auvergne-Rhône-Alpes conforteraient leur statut.

La population active (20-64 ans) baisserait de 588.000 personnes d’ici à 2050 et ne représenterait que la moitié des habitants. La part des jeunes (moins de 20 ans) augmente pour représenter 22,3 % de la population française. Selon l’INSEE, Le ratio entre population âgée et population jeune s’établirait en 2050 à 122 personnes de 65 ans ou plus pour 100 de moins de 20 ans. En 2013, il était de 71 seniors pour 100 jeunes.

Anticiper la dépendance des seniors

En métropole, les territoires le long des littoraux océanique et méditerranéen attirent toujours plus de personnes âgées alors qu’ils y sont déjà nombreux aujourd’hui. Mobilité solidaire et intergénérationnelle. Ceci sous entend intégrer la prise en charge de la dépendance d’une population de plus en plus nombreuse.  Cette prise en charge s’exerce soit par la solidarité familiale à travers l’aide de proches, soit par une solidarité collective financière (allocation personnalisée d’autonomie) ou par l’accueil dans des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad).

La baisse du nombre d’enfants par ménage et l’éloignement géographique des seniors qui changent de régions pour leur retraite induit une baisse de la solidarité familiale. Ces territoires connaissent, comparativement aux autres, de faibles disponibilités en places en établissements spécialisé. Le taux de couverture pour une mobilité partagée, rapport du nombre de places disponibles dans un Ehpad à la population de 75 ans et plus, âge le plus concerné par ces structures, indique qu’ils font partie des territoires les moins pourvus, avec les frontières nord et est de la France.

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